Les Juifs, le monde et l’argent
Par Jacques Attali, romancier et essayiste, conseiller de François Mitterrand et biographe de Pascal, fondateur de la BIRD et auteur d’Un homme d’influence consacré au grand banquier Warburg, voici la première fresque historique sur un sujet aussi passionnant que sulfureux…
Bruits
Si le bruit est toujours violence, la musique est toujours prophétie. En l’écoutant, on peut anticiper le devenir des sociétés. Telle est la thèse de ce livre dont une première version, parue il y a vingt-cinq ans, fut un grand…
Blaise Pascal ou le génie français
Il y avait un homme qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, avait créé les mathématiques ; qui, à seize, avait fait le plus savant traité des coniques qu’on eût vu depuis l’Antiquité ; qui, à dix-neuf,…
Réhabiliter Giordano Bruno
Le 17 février 1600, il y a quatre siècles exactement, à Rome, Giordano Bruno montait au bûcher, sur ordre du pape.Son crime selon Jacques Attali : avoir eu, avant Galilée, Leibniz, Einstein ou Mendeleïev, l’intuition géniale de ce qui est devenu la théorie générale de l’Univers, la relativité, la chimie, la génétique, etc. La vie tumultueuse d’un philosophe vagabond, chercheur oublié, discrédité par l’Eglise, dont le martyre est le symbole de tous les crimes contre l’esprit.
Le cycle du Millénaire est mort avant de naître
EN juillet, j’écrivais ici même qu’il fallait en finir avec l’OMC telle qu’elle était pensée, parce que la négociation qui s’annonçait était mal préparée. Je n’imaginais pas que le cours des événements me donnerait si vite raison.
Fraternités
» Prendre du plaisir au bonheur des autres » : sera-ce, sous le nom de » Fraternité « , la prochaine utopie qui emportera le monde au XXIe siècle ? Avant de devenir la réalité triomphante de la fin du XXe…
Pour en finir avec l’OMC
En matière de politique internationale, le ridicule ne tue pas, surtout quand il est au service des plus forts. La récente décision de partager le mandat de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) entre les deux candidats restés en lice, (un Néo-Zélandais, candidat des Américains, et un Thaïlandais, soutenu par l’Asie), qui l’exerceront chacun pendant trois ans, pourrait faire rire. En réalité, après le précédent de la Banque centrale européenne, voilà le second responsable d’une institution internationale nommé à mi-temps. C’est-à-dire incapable de définir une stratégie à long terme ni de lancer un projet qui lui soit propre. Pour la plus grande joie de ceux qui l’ont nommé.