L’audace par nécessité
La situation économique de la france est désormais claire : le pays est au bord d’une récession qui réduira les revenus fiscaux, et rendra très difficile le retour à 3% du déficit budgétaire à la fin de 2013.
La situation économique de la france est désormais claire : le pays est au bord d’une récession qui réduira les revenus fiscaux, et rendra très difficile le retour à 3% du déficit budgétaire à la fin de 2013.
Depuis que, en 1989, le dégel des dictatures a commencé, à travers le monde, les opinions des pays démocratiques ont de plus en plus de mal à assister sans réagir à l’écrasement des révolutions par des tyrans….
Cette si célèbre formule de croupier s’applique à merveille à la situation du monde, en ce début du mois d’août 2012.
Cette éternelle question, aussi ancienne que l’humanité, a trouvé à travers le temps des réponses changeantes.
D’une passionnante conférence, réunissant, sans autre but que d’échanger des idées, quelque-part aux Etats-Unis cette semaine, une trentaine de personnes d’une quinzaine de nationalités, je retiens quelques conclusions peut-être utiles à nos débats.
Ce qui se joue chez Peugeot à Aulnay va beaucoup plus loin que la remise en cause de l’avenir de plusieurs milliers de familles : cela dit beaucoup sur la société française, dans toutes ses dimensions. Car tout le monde porte une responsabilité dans cette affaire.
Comme les gouvernements précédents (sauf celui, très ancien, de Pierre Mauroy en 1981), l’actuel considère qu’il ne peut prononcer le mot rigueur, ni le laisser prononcer par aucun membre de sa majorité. Il y voit l’aveu coupable d’un désir de faire participer tous les Français à l’effort de redressement national.
La différence de démographie entre la France et l’Allemagne est un facteur essentiel pour expliquer ce qui se joue dans la crise de l’euro.
Quand les revenus d’une personne, d’une famille, d’une entreprise, d’une association, d’une université, d’un hôpital, ou d’une collectivité publique stagnent ou baissent, la réaction naturelle de celui qui tient les cordons de la bourse est de refuser de réduire les dépenses, de chercher à tout faire pour augmenter ses revenus