L’Europe, en fin
Si l’union européenne continue pendant quelques mois à se défaire sous nos yeux, en suivant très exactement les scénarios les plus pessimistes, ici exposés depuis des années, elle n’existera bientôt plus.
Si l’union européenne continue pendant quelques mois à se défaire sous nos yeux, en suivant très exactement les scénarios les plus pessimistes, ici exposés depuis des années, elle n’existera bientôt plus.
La situation du Mali nous concerne au premier plan. Cet empire fondé au 13ème siècle, berceau de mille cultures, dont celle des Dogons, est aujourd’hui un pays coupé en deux : au Sud, un gouvernement provisoire terrorisé par des militaires qui parcourent les rues, envahissent les palais nationaux et menacent les passagers aux aéroports.
Privé de l’aide européenne et internationale, l’Etat grec pourrait faire défaut avant fin juin. Le risque principal, aujourd’hui, se situe au niveau des banques grecques : le risque de bank run massif est chaque jour, plus important. Il précipiterait l’effondrement du système bancaire grec dans son ensemble, déjà vacillant.
Imaginez la scène : plusieurs alpinistes reliés par une même corde, élastique, épuisés par l’ascension très difficile d’un sommet jamais atteint, se disputent à mi-hauteur.
Au coeur de l’été, lorsque les cendres et les confettis électoraux seront retombés et auront été ramassés, le pays se trouvera dans une situation extrêmement périlleuse.
Quel destin ! Voilà que ce jeune homme, que j’ai vu débarquer dans mon bureau en octobre 1980 avec sa compagne Ségolène Royal, me proposa ses services pour travailler à la campagne de François Mitterrand, dans n’importe quelle fonction, devient Président de la République.
Cher ami, Nous n’avons jamais voté de la même façon et pourtant je vous comprends très bien. Ou plutôt, je comprends ceux , qui comme vous, croient en la droite libérale.
Prenons très au sérieux cette campagne de second tour. Remisons nos convictions premières et cherchons vraiment en quinze jours, qui peut le mieux éviter à la France le sort de la Grèce, qui attend, c’est presque certain, le Portugal et peut-être aussi l’Espagne.