Les Etats Généraux du Monde
Tous les evenements du moment ( crise financière, problèmes climatiques, nucléaires ou militaires) renvoient à la nécessité d’un ordre de droit planétaire. Et donc d’une nouvelle organisation du monde.
Tous les evenements du moment ( crise financière, problèmes climatiques, nucléaires ou militaires) renvoient à la nécessité d’un ordre de droit planétaire. Et donc d’une nouvelle organisation du monde.
Avec la déclaration conjointe des présidents américains et français, et du premier ministre britannique, les opérations militaires en Lybie semblent, sans que les Parlements de ces trois pays en aient débattu, entrer dans une nouvelle phase : il ne s’agit plus de protéger la vie de civils menacés, comme le demandait la résolution numéro 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU, mais de se débarrasser de Kadhafi.
La publication du programme du parti socialiste est passée presque inaperçue : aucune voix discordante à gauche ; et presque aucune polémique à droite, sinon quelques critiques de principe. De même, le programme du front national n’a presque pas suscité de réaction de fond ; et quand la droite publiera ses propositions, on peut s’attendre à la même indifférence.
À l’occasion du trentième anniversaire de l’arrivée de la gauche au pouvoir, la collection « Bouquins » publie l’un des grands documents historiques sur cette période.
À l’occasion du trentième anniversaire de l’arrivée de la gauche au pouvoir, la collection « Bouquins » publie l’un des grands documents historiques sur cette période.
Deux sujets en apparence sans rapport ont occupé et occupent encore les esprits : la crise financière mondiale et l’accident nucléaire au Japon. De fait, ils ont d’innombrables points communs.
Une fois de plus, un problème qu’on pensait local devient planétaire: vous avez aimé les subprimes californiens? Vous adorerez les déchets nucléaires japonais…
Quelques dirigeants, dont ceux de la France, se sont embarqués la fleur au fusil dans un conflit incertain contre le dictateur fou de Lybie, sans répondre à trois questions qui auraient méritées d’être discutées publiquement avec l’opinion, et au moins avec le Parlement, avant que le premier missile ne soit tiré par un avion français…
Il faut raisonner aujourd’hui différemment dans la gestion des risques.