L’après
TOUT a été dit et rien ne le sera. Dans le déluge d’éloges, où trop souvent celui qui s’exprime parle plus de lui-même que du défunt, il y a quelque ironie à voir se reconstituer, quinze ans après, l’état de grâce du 10 mai 1981, élargi à la plupart de ses adversaires politiques. Pourquoi faut-il qu’il soit mort pour qu’on lui reconnaisse tant de qualités humaines, de droiture, de sens de l’Etat ?