La vie, privée de vie
Nous vivons en ce moment, dans notre belle France, plusieurs épisodes de la vie réelle qui ressemblent à s’y méprendre à ceux qu’on a l’habitude de ne voir que dans des émissions de téléréalité…
Nous vivons en ce moment, dans notre belle France, plusieurs épisodes de la vie réelle qui ressemblent à s’y méprendre à ceux qu’on a l’habitude de ne voir que dans des émissions de téléréalité…
Une défaite contre l’Afrique du sud nous débarrasserait de ces médiocres et donnerait une ultime joie aux sud-africains.
Dans le débat actuel sur les retraites, il y a trop de caricatures pour que chacun puisse se faire un avis. Chacun veut nous faire croire qu’il existe une et une seule solution, qui passe pour l’opposition par l’impôt et pour le gouvernement par l’augmentation de l’âge légal du départ en retraite.
Il court en ce moment, une petite dispute dans le monde intellectuel et politique français, qui en dit long sur ce que nous sommes : quiconque dévoile quelque risque est accusé de « pessimisme », grave accusation discréditant celui qui en est ainsi qualifié : le pessimiste voit tout en noir, donc son avis n’a pas d’intérêt, puisqu’il jurerait qu’il pleut en plein soleil.
Si la gauche voulait redonner à Nicolas Sarkozy toutes ses chances pour 2012, elle ne pourrait pas faire de meilleur choix que de réduire son projet de société, comme le propose Martine Aubry, au concept de « care », que la première secrétaire du parti socialiste explicite en » société du soin » rassemblant « les chaînes de soins, les solidarités familiales et amicales, l’attention du voisinage, l’engagement de la société tout entière. »…
La situation grecque et le débat sur la burqa semblent a priori n’avoir aucun rapport. Et pourtant, l’un et l’autre renvoient à une grave pathologie dont souffre de plus en plus l’Etat moderne, et en particulier l’Etat français : Incapable…
Pour être encore, à l’heure où j’écris, involontairement retenu trois jours de plus que prévu à Washington, comme des centaines de milliers des Français, des millions d’Européens bloqués hors de chez eux, ou d’autres, coincés en Europe loin de leur domicile par les conséquences, peut être surestimées, de « l’irruption » d’un volcan islandais, j’ai pu mesurer l’importance de ces moments étonnants où le contrôle du temps nous échappe. Avec chacun une histoire interrompue : du travail, des affaires, des rencontres amicales ou amoureuses, des vacances, des migrations plus durables.
Dans toute société démocratique, le rôle unique de l’Etat est de fournir aux citoyens la sécurité, et, pour cela, de leur faire payer une assurance, qu’on appelle impôt ou cotisation sociale. La question est de savoir si une société peut forcer ses membres à considérer ces biens comme publics.
Si la démocratie consiste à permettre aux citoyens de prendre librement en étant bien informés, les meilleures décisions pour les générations présentes et futures, alors nous ne sommes pas en démocratie.