Aider la Tunisie
Le peuple tunisien vient de franchir un pas considérable. Il est désormais en charge de son destin. Il doit disposer de tous les moyens de réussir. La France, l’Europe, le monde démocratique doivent tout faire pour l’appuyer…
Le peuple tunisien vient de franchir un pas considérable. Il est désormais en charge de son destin. Il doit disposer de tous les moyens de réussir. La France, l’Europe, le monde démocratique doivent tout faire pour l’appuyer…
Ce qui se passe en Egypte, après ce qui s’est passé en Tunisie, nous renvoie à une très vieille question, que nous vivons depuis au moins la révolution hongroise de 1956 : les démocraties doivent-elles intervenir pour aider un peuple qui se bat contre une dictature ?
Rien n’était plus attendu que la révolution de jasmin. Rien n’était moins prévisible que la date de son déclenchement.
Tout le monde sait, en effet, au moins depuis 20 ans, que la démocratie est en marche dans le monde entier. Non par le jeu du politique, mais par l’économie de marché.
L’épouvantable tragédie nigérienne (un très jeune homme fauché par hasard à l’orée du bonheur, avec un ami venu là pour partager avec lui ce moment) est d’abord une nouvelle occasion de s’interroger sur l’énigme de la condition humaine : que vaut la vie si elle peut se réduire à cela ?
La publication par Wikileaks d’une masse de télégrammes diplomatiques a d’abord entrainé des commentaires très révélateurs de l’air du temps : certains ont dit que ces documents ne contenaient que des banalités ; d’autres au contraire ont prétendu que ces notes contenaient des secrets d’Etat d’une grande importance et qu’ils ne fallaient pas les publier parce qu’«on ne doit pas tout dire aux enfants »…
Ce qui se passe en Corée donne le sentiment qu’un conflit armé de grande ampleur n’est pas à exclure : Après le bombardement d’une ile sud coréenne par la Corée du Nord, la Corée du Sud à décidé de s’armer ; la Corée du Nord menace « d’annihiler » la Corée du Sud; le Japon se « prépare à toute éventualité »…
Un G20 vient de se terminer sur de vagues promesses d’appliquer enfin quelques unes des décisions des précédents G20. Toutes restées lettre morte . En oubliant la plupart d’entre elles…
Les promesses d’aide et la mobilisation semblent déjà oubliées. Sans moyens considérables, Haïti s’enfoncera toujours plus dans la misère et les épidémies.
Le prochain sommet du G 20, à Seoul, dans les premiers jours de Novembre, s’annonce sous les plus mauvais auspices. Et l’année de présidence française qui suivra n’est pas plus prometteuse…