Questions :
Que se passerait-il si Nancy était bombardé par des fusées tirées depuis Luxembourg ? Si des attentats suicides avaient lieu dans les rues de Paris ? Et si des pays limitrophes de la France ne reconnaissaient son droit à exister ?
Que se passerait-il si Nancy était bombardé par des fusées tirées depuis Luxembourg ? Si des attentats suicides avaient lieu dans les rues de Paris ? Et si des pays limitrophes de la France ne reconnaissaient son droit à exister ?
La bataille qui se joue à Gaza en ce moment ne concerne pas que les Israéliens et les Palestiniens ; elle est annonciatrice d’une évolution considérable des formes du combat entre nations, et entre nations et entités non étatiques.
FAISONS un rêve : imaginons qu’aujourd’hui nous ne soyons pas réunis dans la salle de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, mais dans la salle d’une « Assemblée générale de l’Organisation des Associations unies », nouvelle institution internationale qui rassemblerait toutes nos organisations, traversant les frontières, les couleurs, les sexes, les races, les générations, toutes décidées à servir, sous toutes les formes, un seul but : le bien commun de l’humanité.
POUR avoir préparé onze sommets des pays industrialisés, dont deux en France, je mesure la complexité de celui que la France aura à organiser les 2 et 3 juin à Evian (Haute-Savoie). Il se tiendra dans une conjoncture très particulière : la guerre en Irak, si elle a lieu, sera sans doute terminée et on en sera à répartir entre les vainqueurs, s’il y en a, les coûts de la reconstruction et les rentes pétrolières.
QUE serait aujourd’hui la France, que sera- t-elle demain sans l’immigration ? C’est à ces questions qu’il faut d’abord répondre, si on ne veut pas se laisser entraîner dans le jeu nauséabond de l’extrême droite. Et on ne peut le faire qu’en replaçant l’immigration dans le contexte des prochaines mutations géopolitiques où se joueront la paix et la guerre au XXIe siècle.
LA Bible explique qu’un bon contrat doit rester valable pendant quarante-neuf ans. Et pas un jour de plus. C’est le jubilé. Tel fut le contrat en vigueur de 1946 à 1995, entre la France et l’Allemagne, autour d’une ambition commune : le rapprochement irréversible des deux économies pour rendre la guerre impossible entre les deux pays. Aucun contrat du même genre n’existe pour le prochain demi-siècle : les deux voisins cheminent ensemble, sans bien savoir vers quoi. Cette lacune explique l’actuel désordre dans la construction européenne.
LA décision prise par le sommet de Lyon au cours du dîner du jeudi 27 juin marque un tournant radical dans l’histoire de ces sommets et menace de constituer une grave défaite diplomatique pour la France et pour l’Europe.
LA France est-elle encore un acteur de l’histoire du monde ? Telle est la grande question qui se cache en réalité derrière la bataille des essais nucléaires.